• Même pas une messe...

     

    S’achève le voyage

    J’entre dans la vieillesse

    Me voici là sans âge

    Sur le quai des tristesses

     

    Ne reste que ma rage

    Mon ultime détresse

    De tous derniers orages

    Sans joie mais sans sagesse

     

    Mon ciel plein de nuages

    Et de pluies qui ne cessent

    Mais aussi cet adage

    Humiliant de rudesse

     

    Il parle de naufrage

    Une fin qui abaisse

    Et pour mon entourage

    Même pas une messe…

     

    ©

     

     


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  • Il était bien sept heures...

     

    J’ai croisé au matin

    La mort sur mon chemin

    Revêtue du destin

    Une faux à la main

     

    La confuse frayeur

    Qui m’habita soudain

    Me fit croire à l’Ailleurs

    D’un distrait Aladin

     

    Je me souviens encore

    De ces quelques minutes

    Où j’oubliai mon corps

    Sonné par l’uppercut

     

    Il était bien sept heures

    En ce vingt-huit octobre

    Mais ce ne fut qu’un heurt

    Teinté de sourde opprobre…

    Il y a juste un an, à 7h 05,

    ©Clique pour découvrir ou redécouvrir le texte écrit juste après mon accident.

     

     

     

     


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  • Ô vieille confidente...

     

    Je sais que tu es là

    Sur le seuil de la porte

    Sournoise et sans éclat

    Comme tu m’insupportes

     

    Si longues sont mes nuits

    Que me coucher m’angoisse

    Avant, après minuit

    Jamais tu ne t’effaces

     

    Je te sens te blottir

    Dans les rides des draps

    Pour mieux m’assujettir

    Me piéger tel un rat

     

    Ô vieille confidente

    Oublie-moi donc ce soir

    Ma douleur obsédante

    Pourrais-tu donc surseoir ?

     

     

    ©


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  • Fatal point de détail...

     

    C’est une marée sombre

    Qui là nous envahit

    Au théâtre des ombres

    Pavillon des folies

     

    Je n’y entrerai pas

    Y vivent nos démons

    Je fuirai leurs appâts

    Leurs fallacieux sermons

     

    Ils sont en religion

    Que ce constat est triste

    Funeste contagion

    D’une fièvre raciste

     

    J’y vois trop de curés

    Ces suceurs de consciences

    Leur étrange chorée

    En guise d’obédience

     

    Ils ont même l’affront

    Dans leurs discours de haine

    De prétendre être au front

           De croisades chrétiennes        

     

    Souiller notre devise

    C’est bien là leur bataille

    Qui choque et qui divise

    Fatal point de détail…

    ©

     

     

     


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  • Triste François Goulard...

     

    À la manière des poètes pamphlétaires des siècles passés…

     

    Triste François Goulard

    Déloyal et retors

    Je vous pensais roublard

    Vous êtes pire encore

     

    Le peuple oui messire

    Qui vous porta au trône

    Vous laissera rancir

    Sans vous faire l’aumône

     

    Raillez les insurgés,

    Kergueris et le Nay

    Vous avaient bien jugé

    Traître est le vannetais

     

    Vous pensez monseigneur

    Que couvant Véolia

    En cupide gagneur

    Elle s’en souviendra ?

     

    Vous avez su bien-sûr

    Assurer vos arrières

    Mais, sous votre tonsure

    Garez votre derrière…

    ©


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