• Ici, se joue...

     

    Juste mal

    D’un trouble fallacieux

    Pincement

    Entêtant

    Ici

    Se joue

    L’attente…

     

    Juste inquiet

    D’un futur en impasse

    Un sanglot

    Hoquetant

    Ici

    Se joue

    La trouille…

     

    Juste sûr

    D’un arrêt de l’arbitre

    Un soupir

    Retenu

    Ici

    Se joue

    La fin…

     

    Juste froid

    D’un cafard empêché

    Chair de poule

    Insolente

    Ici

    Se joue

    La mort…

     

     

    ©                         


    votre commentaire
  • Je m'en vais...

     

    Se suivent les ruelles,

    En leste tarentelle,

    Quelques notes de pluie

    Sur la portée des songes…

     

    Se découvre une sente

    Qui danse la courante,

    Étoiles en tutu

    Aux guinguettes lunaires…

     

    Et peut-être une piste

    Qui se tortille en twist,

    Un bien joli lacet

    Pour nouer le bonheur…

     

    Puis un dernier sentier

    Sur un air de reggae,

    La mer en symphonie

    Sous les ordres du vent…

     

    Étourdi, je chemine

    Sur quatre temps de plinn,

    C’est la fête en mon âme

    Je m’en vais… Je n’sais où…

     

    ©                         


    2 commentaires
  • La prière...

     

    Se répandent ces mots,

    Comme des gouttes d’huile,

    Venues oindre les maux

    Que le monde distille.

     

    Ils sont tendres ou violents,

    Séduisants, menaçants,

    Tel marché insolent

    Avec un Dieu absent.

     

    Parfois même, ils se chantent,

    Acception insolite

    De psaumes qui enchantent

    L’espoir des prosélytes.

     

    Absconses paraboles,

    Abreuvées de lumières,

    Deviennent des symboles

    Qui ne sont que chimères.

     

    Où prière profane

    De l’homme qui titube,

    Persuadé qu’il se damne

    Près de fourbes succubes.

     

    Fragiles comme yèbles

    Et tristes pénitents,

    Que les hommes sont faibles

    Quand arrive l’Instant…

     

    ©                         


    1 commentaire
  • Les oiseaux se sont tus...

     

    Un soleil emballé

    Qui s’émeut, chlorophylle

    Et sous l’arbre étalé

    L’ombre du pédophile.

     

    Là, se noie une larme,

    Dans un relent de sueur.

    Le trouble, pour seule arme,

    Fait de lui le tueur.

     

    La mousse encore fraîche

    Très lentement s’abreuve,

    Quand l’humus un peu rêche

    Vient attiser l’épreuve.

     

    Sous la fadeur du ciel,

    La parade barbare,

    Effrayante et cruelle,

    D’ignominie se pare.

     

    L’infamie sans substance,

    Le remords volubile,

    Gravent ici leur sentence

    D’un sceau indélébile.

     

    Ni les jours ni les nuits

    Ne pourront l’effacer.

    Jusqu’ au bout de l’ennui,

    Le mutisme angoissé.

     

    Est-ce là une idée ?

    Les oiseaux se sont tus,

    Peut-être intimidés

    Par l’enfant dévêtu…    

    Je ne souhaite aucun commentaire… 

    ©

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Groix... Comme souffle de vie...

    Un jour, ces villages, aujourd'hui touristiques, pourraient perdre leur âme...

     

    Glisse déjà le flux

    Sur la plage ravie,

    C’est un sang qui afflue

    Comme souffle de vie.

     

    Sur le sable râpeux,

    Des barques se réveillent

    Et dodelinent un peu,

    Tirées d’un doux sommeil.

     

    Puis les brumes s’effacent,

    Semblent se soulever,

    Quand l’onde bleue se froisse

    Sous la brise levée.

     

    Fi ! De l’imaginaire,

    Ce lieu est bien vivant,

    Juste un jour ordinaire,

    Sans hordes d’estivants.

     

    Toi ! L’île séculaire,

    Tes maisons dorment encore,

    Le village s’éclaire,

    Dis-moi, qu’il n’est pas mort…

     

    ©                         


    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires