• À l’ombre de tes rires...

     

    J’ai voulu dessiner

    L’esquisse de l’amour,

    Ses deux ailes alertes

    Et mon souffle pour brise.

     

    À l’ombre de tes rires

    Je l’ai vu s’envoler

    Tel un rêve, une attente,

    Sur nos tendres baisers.

     

    Les âmes qui se frôlent

    En chauds effets de songes

    Délivrent à la nuit

    Leurs bouquets de caresses.

     

    Délicate et perlée,

    La pluie en cascatelle

    Revêt alors nos corps

    D’un voile sans apprêt.

     

    Il n’est plus que le chant

    De la mer attentive

    Pour conter aux étoiles

    Notre indicible espoir…

     

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  • Écorce...

     

    Écorce,

    Tu affrontais le temps

    Les aigreurs d’une bise

    Les gifles de l’hiver,

    Je t’écoute frémir,

    En souvenir sans doute

    De ta sève perdue…

     

    Écorce,

    Tu te frottes à ma peau

    Et m’offres tes parfums

    Fragrances d’un l’été

    Angoisses de l’automne

    Des nuages s’en viennent

    Nous sommes là, sans force…

     

    Écorce,

    Tu me susurres encore

    Les éclats de la fête

    Et les feux de l’enfance

    Il pleut, tout doucement,

    Tendres larmes du ciel

    Pour te pleurer mon arbre…

     

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  • Pleurent les cœurs en friche...

     

    Pleurent les cœurs en friche

    Et leurs âmes venteuses

    Ces landes bien trop chiches

    Qui s’empourprent honteuses.

     

    Une pluie les parcourt

    Traversière et glaciale

    Sous un ciel aussi lourd

    Que voûte d’abbatiale.

     

    Mais là, point de prières,

    De tremblantes veilleuses,

    Seule une cordillère

    Qui se dresse fielleuse.

     

    Nuls oiseaux effrayés

    Juste en ce demi-jour,

    Un silence effeuillé

    Aux échos gris et sourds.

     

    Leurs tentures de pierres

    Oublient là tout assaut

    Ne seront plus qu’ossuaires

    D’illusoires vaisseaux…

     

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  • Groix... Pour qui sont ces veilleuses?

     

    D’un sombre dais funèbre

    Le jour semble suivi,

    Un drap lourd de ténèbres

    D’une nuit sans envie.

     

    Étonnante atmosphère

    Que celle de ce deuil

    Dont le noroît s’affaire

    Sur des nues qui s’effeuillent.

     

    Apparaissent une à une

    De timides étoiles

    Et puis soudain la lune

    Libérée de tous voiles.

     

    La mer boit les couleurs

    De cette voie lactée,

    Exhibant les pâleurs

    D’une veuve affectée.

     

    Pour qui sont ces veilleuses

    Qui brillent à présent ?

    Pointes mystérieuses,

    Tels mille vers-luisants.

     

    Je ne le saurai pas

    Et l’aube reviendra

    Ignorant un trépas

    Que nul ne connaîtra…

     

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  • D'autres matins peut-être...

     

    Le retour des années sombres…

            Les naïfs parlent d’alternance nécessaire, d’essai à moindre frais d’une politique « novatrice » avec des femmes et des hommes passionnés par la France et les français.…

    Le populisme n’est malheureusement pas nouveau et, tragique quand les portes du pouvoir lui sont ouvertes.

     

    Rendez-vous sur les pages officielles facebook de ce Front nauséabond, vous y verrez déversées insultes et haine remontées d’un temps que l’on voulait croire révolu.

     

     

    D’autres matins peut-être

    Tout barbouillés d’embruns

    Ouvriront leurs fenêtres

    Aux horizons marins.

     

    Pas celui d’aujourd’hui

    Aux relents de nausée

    Avant que ne s’enfuient

    D’ultimes libertés.

     

    Non, je parle bien-sûr

    De vastes étendues

    Vides de salissures

    Et, d’utopies tendues.

     

    Pas cette peste brune

    Qui répand la défiance.

    Viendront de sombres lunes,

    Fauchant nos insouciances.

     

    Elle se dit chrétienne

    Quand ses tristes apôtres

    Ne sèment que la haine,

    La méfiance des autres.

     

    La voilà, mal parti,

    Cette piteuse France,

    Infime confetti

    Sur notre terre immense…

     

    Lundi 7 décembre 2015.

    ©  


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