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Charlie...
Me laisser entraîner
Dans cette multitude
Cet océan étrange
Dont votre sang fut source
Chamarrée de silence
Cette onde sans courants
Inonda ce dimanche
Que l’hiver respecta
Dans l’émouvant ressac
D’indicibles bravos
Espérer l’espérance
Et le sursaut des âmes
En ce matin sonné
Il reste son estran
Mais combien d’innocents
Pour une autre marée ?
Unique religion
Qui vaille ce martyr
Ô belle liberté
Te mériterons-nous ?
Ce ne fut pas mirage
Que ce si puissant flux
Et pourtant sur sa rive
Je suis sans illusion…
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Commentaires
2georgesMercredi 14 Janvier 2015 à 23:24Ton poème est la mesure de la tragédie , pour cette démesure humaine qui , ne s' apaise que devant l' ignoble programmé avec conscience , pour un grand nombre d' inconscients qui furent secoués et , se ruent dans les magasins de presse , pour avoir leur Charlie dans la main .
c'est dur de voir une FRANCE éternuant tardivement !
CHOPIN le pianiste accompagnant cette foule en marche et applaudissant , la mélancolie de cette page musicale est en rapport avec ton poème , se confondant dans les embruns de Groix
georges
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Un flot continu, le claquement du ressac, plusieurs fois, dans un océan de dignité....
Merci Philippe.