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Dix-sept années...
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Dix-sept ans sont passés
Pareils au vent
Pareils au temps
Sans résistance
Furtivement
Incognito
Un souffle
Et s’enfuit
Une génération
Dix-sept années déjà
C’était un treize
Nombre maudit
C’était juillet
Tout imprégné
De chaleurs fauves
De pins qui craquent
Et des fragrances tièdes
De tes fleurs
Assoiffées
Pourtant j’eus froid
Juste vêtu
De mon chagrin
De ma révolte
Je redevins
Ce bel enfant
Que tu portas
Peur d’être seul
Et peur du noir
Temps d’un soupir
À tout jamais
Tu refermas ta porte
Je n'oublie pas
Ni me console
©
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Commentaires
Rien ne console
La peine s’enfouit au fond du coeur
Dans le silence du manque elle saigne
Rien ne s'oublouit
Amitié
Non, ce sont des pages essentielles du livre de notre vie qui nous sont arrachées, à tout jamais. La fin de l'histoire ne peut plus avoir le même attrait. Elle s'ombre en plus de notre propre vieillesse, de la maladie toujours tapie, celle-là même qui guide la faucheuse.
Merci pour ta lecture fidèle.