-
Groix... À mes pieds, l'océan...
Si le lecteur bleu apparaît ci-dessus, vous pourrez écouter le texte en audio
Il ne pleut pas encore
Mais le vent s'est levé
Et le ciel, cousu d'or,
Prête alors à rêver.
À mes pieds, l'océan,
Irascible, agité,
Dans son gouffre béant
Semble s'impatienter.
Accourent du ponant
De hautes vagues sombres
Leur chahut dissonant.
Se vêt de feux et d'ombres.
Loin des premiers écueils
Qu'il rabroue furibond,
L'horizon prend le deuil
D'un été moribond.
De longues flèches noires
Annoncent une risée,
Qu'un étrange affinoir
Tente en vain d'aiguiser.
Tel un tout premier grain,
Ignorant roche et glaise,
L'écume et les embruns
Remontent la falaise.
Des goélands pressés
Raillent au ras de l'eau
Comme pour effacer
Le tumulte des flots...
©
-
Commentaires
En ribambelle les mots font la ronde. Ils sont si expressifs que dans mon imaginaire des images s'imposent. La voix vient donner du relief. En musique le tout forme harmonie.
Merci Poète de nous offrir une fénêtre sur la Groix toute en beauté.
-
Mardi 18 Septembre 2018 à 16:45
Merci beaucoup. Oui c'est un parti pris, ma poésie, je la veux descriptive.
-
bonjour Philippe ,
un texte magnifique et très profond, mon dieu que tes mots sont beaux !! cest superbe, tout simplement !! je me sent transporté dans quelque chose de magnifique... merci à toi Philippe avec toute mon amitié sincère !!. monette-
Mardi 18 Septembre 2018 à 16:46
Merci Monette!
-
Ajouter un commentaire
De retour sur la blogosphère puisque je ne me suis pas noyée dans l'océan de soucis qui m'ont accablée depuis le début de l'été...
Ta plume, toujours aussi belle...
Merci de ton empathie.
Respect, reconnaissance, gratitude et amitié.
Merci Nina, je n'en mérite pas tant...