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Groix... Coup de vent...
J'ai entendu le vent
Frapper à mes volets,
De longs coups éprouvants,
Qu'acerbe, il martelait.
Les oiseaux s'étaient tus,
Veillant deux vieux bouleaux
Couchés comme fétus
Par le furieux soûlaud.
La mer venu baver
Sur la côte noircie
Semblait là se gaver
De goémon rassis.
Le ciel pressait, inquiet,
De gros nuages gris,
Leurs pluies s'éparpillaient
Salées d'embruns surpris.
La nuit, très en avance,
S'habilla de vacarme,
Lors, coula sans défense,
Sur ma vitre une larme...
À mon ami Raymond.
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Commentaires
2Françoise MattheyMardi 16 Janvier 2018 à 22:37Ah comme je reconnais ta belle écriture ! Merci Philippe
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Mardi 16 Janvier 2018 à 23:25
Venant de toi Françoise, je suis comblé... Merci beaucoup.
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bonjour Philippe ,
Ahh que tu as du talent !! J'ai bien aimé te lire merci beaucoup pour cette beauté si agréable ! à lire de bon matin merci Philippe !!
amitiés très sincères.
J'en suis ravi, merci...