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Groix... L'île toute blottie...
Fagoté dans ses pluies,
Le vent, ce rancunier,
Sur la côte s’essuie,
Et s’acharne à grogner.
Violentant les roseaux,
Jamais il ne s’essouffle,
Rares sont les oiseaux
Venus braver son souffle.
Dans son dévergondage
Je l’entends là, qui meugle
Et fouette les nuages
D’un ciel aux yeux d’aveugles.
La mer, pauvre cagote,
Lui déploie ses dentelles,
Mantilles de bigote,
Cruelles cascatelles.
Pourtant fort aguerrie,
L’île toute blottie,
Sous l’extrême furie
Paraît comme abrutie…
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Commentaires
bonjour Philippe
merci pour ce poême , la mer pour moi est une vraie fascination tes mots remuent en moi une grande blessure une plaie qui jamais ne se refermera dans cet océan c'est ici qu'il repose a tout jamais pour lui la mer c'était sa complice son amie avec ses matins calmes et ses colères toute une vie toute sa vie !! je te lis et mes yeux s'embuent de larmes salées excuse moi mon ami poete je t'embrasse et te remercie pour la beauté de tes poèmes écrit encore et toujours monette
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Lundi 29 Janvier 2018 à 14:08
Bonjour Monette,
Suis heureux que tu puisses goûter mes mots mais aussi un peu chagriné qu'ils te renvoient à de tragiques souvenirs.
Merci de ta lecture.
Bien amicalement
Philippe
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"Miaule le vent sous la porte
Souffle le chat désemparé
La tempête sème le désordre
Au loin s’annonce le printemps"
Merci Philippe de nous conter ton île en toute saison
J'aime tes mots qui engendrent des images et ta photo qui illustre les maux à la nature infligés et peut-être plus
Belle journée Poète
Tu sais toutes les saisons sont porteuses de tempête, même si l'hiver est plus généreux. Paradoxe de leurs spectacles, c'est qu'à la fois elles nous ravissent par leurs beautés sauvages mais aussi nous prennent chaque fois trop de vies sur mer mais aussi semant la destruction sur terre. Que sommes-nous alors face aux éléments? La cupidité, la prétention des Hommes sont alors balayées. L'Homme alors revêt l'insignifiance de la fourmi.
Merci de ton commentaire.