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Groix... Là-bas, je te devine...
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Sous son triste manteau,
La rade barbouillée
Se moque de bateaux
Qui veulent louvoyer.
En veilleuse fidèle,
Sous le ciel brouillassé,
Raide la citadelle,
Les regarde passer.
Une ambiance ouatée
Par un vent qui s'essouffle,
Des gouttes éclatées
Puis, plus le moindre souffle.
Des goélands s'enfuient
Et, même le courrier
Qui bruyant, me conduit,
Semble s'y s'ennuyer.
Là-bas, je te devine,
Tranquille, ancrée au large,
Enveloppée de bruine,
Telle une grande barge.
Tu n'es qu'un sombre trait,
Couché sur l'horizon,
Un paraphe discret
Posé en flottaison.
Mais, je sais tes mystères,
Ô mon île choyée !
Tout petit bout de terre,
À trois miles mouillé...
©
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Commentaires
Tes mots...Il n'y a que toi pour me faire vibrer.
Toujours le parfum salé des embruns ruisselants de poésie.
Bizzz-
Mardi 9 Octobre 2018 à 13:09
Merci beaucoup Nina... Aujourd'hui elle prend, comme souvent, un tiède bain de soleil. La mer scintille vagabonde, l'île a retrouvé son calme automnal.
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bonsoir philippe
mélancolique mais c'est de saison et chaque saison à son charme, il suffit de le mettre en valeur
c'est chose faite avec d'aussi jolis mots quel beau poème que tu décrit si bien avec justesse et finesse...une lecture que j'ai beaucoup aimé bisou sincère monette-
Mercredi 10 Octobre 2018 à 18:48
Au rythme d'une traversée, je l'ai écrit, un jour pluvieux où je me rendais à Groix... Merci Monette!
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Lorsque sur le continent assise sur la plage je regarde l'horizon et qu'un trait se dessine mes pensées s'envolent vers ta petite île.
Et quand le soleil se penche sur elle elle scintille.
Merci Poète
Amitié
Des côtes du Finistère jusqu'à la presqu'île de Quiberon, elle signe discrètement l'horizon... Parfois disparaît dans la brume, l'on se prend alors à rêver qu'elle a pu, dans la nuit, larguer les amarres...
Merci de ta visite.