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Groix... La basse des Chats...
Le ciel noir, comme suie,
Semble effacer les vagues
Qu'un vif noroît essuie
Sur l'hiver qui divague.
Blême spectre, le phare,
Dont la tête s'allume,
Promènera fort tard
Son faisceau sur la brume.
Noble veilleur marin,
Ultime forteresse,
L'ombre lui fait écrin
En aura de tristesse.
Surgit presque hautaine
Lors, la basse des Chats,
Glissant dans ses mitaines
De blancs et froids crachats.
Mes rêves en partance,
Tels pétales de fleurs
Narguent ici la sentence
Des roches qui affleurent...
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Commentaires
bonjour Philippe
, c'est une pause de plaisir d'être venue te lire !! Je peu presque sentir les embruns ! un texte remarquable, et une histoire superbement menée, à tel point qu'on ressent une compassion pour ce phare...j'admire cette profondeur dans l'évocation, sur que ta plume nous éclaire et nous régale ! merci a toi poète pour ce bien joli poème dans lequel j'ai aimé me plonger. chaleureuses amitiés monette
Merci Monette, très touché par ton commentaire...