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Groix... La brise me regarde...
Dans le silence inquiet
De ma sombre mansarde
Derrière les volets,
La brise me regarde.
Et l’haleine d’Éole
Dépose sur le bois
De fines auréoles
Que le ciel entrevoit.
Le soleil émietté
Crache ses perles fines,
Une journée d’été
Barbouillée par la bruine.
De grands arbres en sanglots
Tremblent dans la pénombre
Un étrange tableau
Où disparaît toute ombre.
Je n’entends pas de cris
Remonter de la plage
Le bonheur est proscrit
Ou alors, en voyage…
©
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