• Groix... La harpe du vieux Thor...

    Groix... La harpe du vieux Thor...

     

    La harpe du vieux Thor

    Découpe tristement

    Le couchant privé d’or

    D’un brumeux firmament

     

    Le courroux de ce dieu

    Semble figer le temps

    Qui fut pourtant radieux

    Bien après le printemps

     

    L’océan se languit

    Les vents ne viendront plus

    Crépuscule alangui

    Où Éole est reclus

     

    Il se dit en ce soir

    Que la nuit n’ose pas

    Prendre ses habits noirs

    En crainte d’un trépas…

     

     

    ©

     

     


  • Commentaires

    1
    Anne
    Samedi 23 Août 2014 à 14:36

    Qu'il est beau ce poème !! Merci

    2
    Pascal
    Samedi 23 Août 2014 à 17:59

    Beau poême, comme d'habitude . Mais pourquoi ne pas avoir opté pour des noms de dieux empruntés à la mythologie celtique , ils ne manquent pas ...Plus dans l'esprit (c'est juste une remarque, pas une critique...)

    3
    Samedi 23 Août 2014 à 19:14

    Merci pour vos commentaires. Un petit clin d’œil à Pascal dont je souligne l'érudition. L'on sait désormais depuis 1906 que les vikings découvrirent aussi Groix  (http://www.port-musee.org/wp-content/uploads/2012/12/DP_Groix_web_A4_2.pdf). Demeure, l'enclave de la tombe du Viking à Locmaria (tumulus du Kruguel).

    Dieu de la mythologie celtique ou Dieu de la mythologie nordique Je n'en suis pas trop loin. Sache Pascal, que je le l'ai aucunement pris pour une critique. Étonnamment, je me souviens, lorsque j'ai écrit ce texte que la harpe du vieux Thor m'est venu spontanément, allez savoir pourquoi. Surtout, qu'allais-je faire de mon rêve poétique avec une telle personnalité? Ce vieux Thor n'est donc pas né d'une quelconque chasse aux rimes. Les mystères de l'écriture sont souvent pour moi et je le confesse volontiers, très hermétiques. Au point que retrouvant d'anciens textes ( j'ai écrit  toute ma vie), je n'en ai plus le moindre souvenir.

    Je compare ce "flash" imaginaire à ces bulles de champagne qui viennent d'une espèce d'inconscient pour juste délivrer leurs fragrances. Sitôt à la surface, elles disparaissent pour n'être plus rien ou alors juste peut-être un souvenir.

     

    amicalement

     

    Philippe

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    4
    Pascal
    Dimanche 24 Août 2014 à 11:55

    En fait, j'associerai la harpe au dieu Lug . Mais dans ce contexte, j'aurais eu tort puisque les cordes de son instrument seraient plutôt des rais de lumière . Merci  pour ta réponse , l'allusion à la tombe Viking est la bienvenue. De plus, je suis d'accord, l'expression poétique ne doit pas se subordonner à la raison . C'est un espace de Liberté... Dans une cage, on peut déployer ses ailes, mais on ne peut pas voler... (ce n'est pas de moi)

    Amicalement,    Pascal

     

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