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Groix... La mer câline l’île...
Il attend, patiemment,
Sur le bord de la grève,
L’océan, mollement,
Me dépose ses rêves.
Dans des reflets de jade,
A délaissé la nuit
Pour une aurore fade,
Cette aube qui s’ennuie.
Sous le ciel qui s’allume,
S’est simplement vêtu
D’une coquette brume
Qui le couvre, têtue.
La belle nappe claire,
Que la côte lui dresse,
Paisiblement s’éclaire,
Noble et enchanteresse.
Puis, le nordet emmène
Quelques mouettes rieuses,
Quelle envoûtante scène,
Indicible et radieuse.
Juste un doux friselis,
La mer câline l’île
Son tendre gazouillis
S’envole là, subtil…
©
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Commentaires
Toujours aussi beau, merci Philippe ;) B|