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Groix... Ô la belle marine...
Sous l’asile douillet
De vieux chênes noueux,
Des pierres s’ennuyaient
Sur un chemin boueux.
De sa cloche bien sage
Envoûtant l’horizon,
Le clocher du village
Rassembla ses maisons.
Le bois semblait tout proche,
Des oiseaux me le dirent,
Dansant tels simples croches
Au souffle d’un zéphyr.
Voilée par la futaie,
Saisie d’un tendre émoi,
Même la mer chantait
Et se jouait de moi.
Le phare un peu rougeaud,
Curieux, passa la tête,
En clown un peu barjot
Venu me faire fête
Lors je vis s’avancer
De grands pins maritimes,
Leurs longs troncs enlacés
Dans une étreinte ultime
Ô la belle marine
Que ce matin m’offrit.
Vêtu de brumes fines,
Le ciel bleu s’en éprit…
©
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Commentaires
3NinaSamedi 17 Janvier 2015 à 15:28Bonjour Poète
Plaisir de te lire
Ton île est belle et tu la chantes avec bonheur et douceur.
Amitié
A défaut de la chanter, je tente modestement de la sublimer encore et encore, s'il en était besoin, par petites touches, par petits mots. A la manière de la toile de impressionniste ou du du pointilliste. Somme que naissent ces images aux douces fragrances d'iode et de brises fleuries chez celui qui aura l'amitié de me lire...
merci
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Merci Philippe de ces belles sensations marines.....