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Groix... Oui je vivais un rêve...
Poème dédié à Louis Cozan, gardien de phare...
J’ai effeuillé le ciel
Noir, gris, bleu, en trois pages,
Ouvert le pot de miel
Soleil blond et bien sage.
Puis une huile tranquille
Émeraude et turquoise
Vint là oindre mon ’île
Tendrement sans emphase
La caresse amoureuse
D’une brise câline
Se coucha langoureuse
Sur l’onde mousseline
Vaguelettes légères
Vous êtes lors venues
Discrètes passagères,
Sur le sable, inconnues
Je l'ai trouvée si belle
La douce mélopée
Envoûtante, irréelle
À peine syncopée
Allongé sur la grève
J’ai renié le sommeil.
Oui, je vivais un rêve
À nul autre pareil…
©
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Commentaires
Voilà, je viens de supprimer le commentaire en double. Merci à vous deux. Ce poème m'est cher, allez savoir pourquoi?
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La nuit grise le phare,
Le jour dans le brouillard,
Leur miel est tout un art.
Que serait le bateau qui vogue sur les flots sans phare et sans gardien ?!
Et le gardien et le phare sans bateau ?!
Bonjour d'ici Philippe