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Groix... Tout au bout du jusant...
Tout au bout du jusant,
S’impatiente la nuit,
Posées comme gisants
Des barques s‘y ennuient.
Des lueurs silencieuses
Semblent allumer les mares
Pareilles aux veilleuses
D’un funèbre cafard.
Échos monomaniaques
Par la brise aspirés,
Lors même le ressac,
Paraît se retirer.
Des ombres nonchalantes
Frissonnent sur la plage,
Chimères indolentes
D’âmes un peu trop sages.
Au cœur du firmament,
La lune erre sans quête
Lentement, prudemment,
Infiniment secrète…
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Commentaires
bonjour Philippe
la mer a beau être parfois dangereuse ou traître, elle est aussi magique et envoutante...je m'imagine dans un monde sans elle, ce serait quand même très triste...j'aime ce que tu en retires en évoquant ce qu'on peut en oublier hors de sa présence!! un écho qui ne m'a pas laissé insensible... c'est à chaque fois cher poète que je te lis avec immense intérêt merci avec tpoute mon amitié monette
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Jeudi 26 Janvier 2017 à 16:10
Encore un commentaire élogieux, merci à toi de me lire si fidèlement.
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J'ai marché sur tes mots là où la lune erre au cœur du firmament
J'ai joué à saute-rimes dans les mares aux lucioles
J'ai lu relu et lu encore tant les images me parlaient
Merci Philippe d'enchanter chacun de mes instants
Amitié Poète
Merci infiniment, tes commentaires me réconfortent...