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La mort me la prendra...
Par un fleuve asséché
Ô frayeur ineffable
C’est mon rêve empêché
En sa route improbable
Il y neige d’ennui.
Claquent de fausses portes
Dans cette ultime nuit.
C’est celle qui m’emporte
De vieux meubles qui craquent,
Un robinet qui coule
L’éveil paranoïaque,
L’aphasie d’une ampoule,
L’écho d’un faux ressac,
Ce n’est là que mon cœur,
L’esclave de mon trac
Et de noires terreurs
Que je suis oppressé
Dans mes effets de draps,
Quelle peur insensée.
La mort me la prendra…
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Commentaires
Houla ! Encore un poème suintant de frayeur...
Mazette.
Tout va bien ?
Bisous !