• La mort me la prendra...

     

    Par un fleuve asséché

    Ô frayeur ineffable

    C’est mon rêve empêché

    En sa route improbable

     

    Il y neige d’ennui.

    Claquent de fausses portes

    Dans cette ultime nuit.

    C’est celle qui m’emporte

     

    De vieux meubles qui craquent,

    Un robinet qui coule

    L’éveil paranoïaque,

    L’aphasie d’une ampoule,

     

    L’écho d’un faux ressac,

    Ce n’est là que mon cœur,

    L’esclave de mon trac

    Et de noires terreurs

     

    Que je suis oppressé

    Dans mes effets de draps,

    Quelle peur insensée.

    La mort me la prendra…

     

    ©

     


  • Commentaires

    1
    Poète agathoise
    Mardi 14 Octobre 2014 à 17:25

    Houla ! Encore un poème suintant de frayeur...
    Mazette.
    Tout va bien ?
    Bisous !

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