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Le chemin aux vieux chênes...
Le chemin aux vieux chênes
Qui ne sait pas tousser
S’embrise au crépuscule
Barbouillé de poussière
Ses voûtes végétales
Semblent friser le ciel
Y déposent un baiser
Pour quelques gouttes d’eau
La rivière s’en fout
Qui gardera ses larmes
Pour espérer séduire
L’indolent océan
Je me dis que pourtant
Octobre est en chemin
Mais l’été cabotin
S’est enfui sans bagages…
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Commentaires
Merci beaucoup Marlène; si tu as fait, dans mon chemin creux, une belle balade, alors je suis heureux...
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Que c'est joliment narré !
J'aimerais bien emprunter ce chemin, la plume sur l'oreille...
Bisous !