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Locmaria... Lendemain de gros temps...
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Le ciel gris me regarde
Par la fenêtre ouverte
Et ses teintes blafardes
Semblent le rendre inerte.
Il jette sur les toits
Un voile sans éclat
Que des oiseaux narquois
Souillent de-ci de-là.
Sous sa voûte de soie
Qui peine à se lever,
La mer, que j'aperçois,
Paraît s'y abreuver.
La ligne d'horizon
Se noie dans les risées,
Immobiles prisons
D'un suroît épuisé.
Les oiseaux, par centaines,
Couvent de noirs rochers,
Leur tissant des mitaines
Déjà effilochées.
Ça sent le goémon,
La plage en est jonchée,
Poudré d'un fin limon
Qu'un ruisseau vient gâcher.
Quelques jeux délaissés
Offrent leur infortune,
Seul, un couple pressé
Remonte ici la dune.
Navrant les estivants,
La nuit fut agitée
D'un traître coup de vent
Venu troubler l'été...
©
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Commentaires
Ah la force des mots qui s'invitent par la voix du poète
Elle fait défiler des images des senteurs des sensations
Alors même la plage après le gros temps a du charme
Amitié Philippe
Merci beaucoup, oui la plage a retrouvé son charme sauvage. Certains râlent reprochant à la municipalité de ne pas la nettoyer, laissons faire la nature. Elle ne s'en portera que mieux.