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Louis... 12 janvier 1969...
C'est une nuit brouillée
Qui, ce soir là s'enfuit
Sous sa cape mouillée
Par une fourbe pluie.
Étrange confidente
Sifflant à ton chevet,
La bise était mordante
Et glaçait les volets.
Je me souviens encore
De ce cosy étroit
Qui exposa ton corps
Aux hôtes plein d'effroi.
Tu gisais décharné
Mangé par ton cancer
Nous étions en janvier
Tu entras en hiver.
Tout me paraissait sale
Comme ce ciel en larmes
Quand dans un coin de salle
Toi, tu rendis les armes...C’était il y a 48 ans. Il était mon grand père et se prénommait Louis…
Il n’avait même pas l’âge que j’ai aujourd’hui…
J'écrivis alors
Ma plume pleurant
Ces rimes d'alors
J’avais quatorze ans...
«Ah! Que la vie est brève
Elle vous fuit comme un rêve...
Coule fine bougie
Ça sent partout la mort
Étendu sur le lit,
Trop fatigué, tu dors...
Tu ne bougeras plus
Et je pleure à ta vue
Tu m'as quitté ce soir
Lors, je suis sans espoir...
L'hiver brutal et froid
T'a saisi sans émoi
Les femmes sans fin pleurent
Tu es là... Et j’ai peur.»
©
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Commentaires
bonjour Philippe ,
en te lisant j'ai mon cœur qui s'emballe ça je ne suis pas certaine que je puisse commenter ce bel hommage rendu à ton grand-père peut être je ne devrais pas minimiser dans ton intime si c'est le cas je te demande de ne pas m'en vouloir , comme mon mari il est partit bien trop tôt cet hommage très touchant,ne peut que m’interpeller mais ton pépé sera toujours en toi et près de toi je pleure en lisant tes mots qui ressemble tant a ce que j'ai put vivre voila quatre ans ton poème m'a touché !!! amitié monette
Ce grand père, bien trop tôt parti m'a profondément marqué...