• Mais, je m'y attendais...

    Mais, je m'y attendais...

    Si le lecteur bleu apparaît ci-dessus, vous pourrez écouter le texte en audio

     

    La nuit, anorexique,

    Tic tac, tic tac, tic tac,

    J’entends le temps qui marche.

    Sur l'allée transpercée 

    Des attentes oubliées.

     

    Virevoltent des rêves 

    Asséchés et perdus,

    Ils ne sont plus pour moi.

    Mes douleurs me regardent.

    Pourquoi fait-il si froid?

     

    Le pardon des chagrins ?

    Là, point de Notre Dame,

    Sa bannière étranglée 

    Flotte au vent incertain

    D’un matin improbable.

     

    Ma vielle amie, la lune,

    Exsangue, attend en vain.

    Déjà, je la devine,

    De ma couche froissée,

    Qui s'en va, rancunière.

     

    Ô nuit ! Mon insomnuit,

    Tic tac, tic… Et plus rien…

    Le temps s'en est allé, 

    Mon temps s'est arrêté,

    Mais, je m’y attendais... 

     

     

    ©                         

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 16 Mai 2018 à 09:47

     bonjour phillippe ,

     ouff que de tristesse, ce matin !! en faite, je crois que je n'ai plus peur de "l'horloge".et de cet infernal tic tac ce bel écrit a déclenché en moi une nostalgie très douloureuse pleins de souvenirs me reviennent en mémoire !!  la vie défile trop vite. Il faut profiter au maximum de l'instant présent et les tics tacs de l'horloge rappellent les années d'une vie bien remplie ...et  avec le temps a suivi  la sagesse !!! . j'ai  bien aimé te lire mais  la je me répète <<sourire>> avec toute mon amité monette

     

      • Mercredi 16 Mai 2018 à 17:41

        Merci Simone,

        ce texte n'a pas été écrit hier. Il n'est pas le reflet de mon humeur du moment. Je le veux pour une méditation face à la mort quand elle semble rôder, la nuit alors que les douleurs sont à leur paroxysme.Quand l'insomnie ne te lâche plus et que ton corps renonce.

        Moi, je ne crois en rien. Forcément, face à la maladie, la mort ne peut que m'interpeler. Marie de Hennezel avait dit de François Miterrand lors de sa mort en 96, il parlait souvent de la mort, elle était pour lui un sujet profond de méditation, il avait fini par l'apprivoiser et ne plus en avoir peur. Puisse cela m'arriver...

    2
    Mercredi 16 Mai 2018 à 17:22

    coucou Philippe:

    moi aussi, j'ai très peur de ce que peut me réserver l'avenir, des peines des douleurs futurs, de tout ce qui peut arriver...
    tu a raison,moi mêmes j'ai toujours été terrifiée à l'idée de disparaître, et ne souhaite qu'une seule chose de ne pas avoir de regrets le moment venu"j.'aime ce que tu a ecrit, tes doutes, tes peur... merci Philippe c'est magnifique !!!  amitié sincère monette


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :