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Ô briser le silence !
Ô briser le silence
De l’ultime mystère,
Sa menteuse indolence,
Son fade goût de terre.
Cet Ailleurs impossible
Courtise nos candeurs
En chimère irascible,
Dépourvue de pudeur.
Cette hantise poisseuse,
À cette seule idée
Que la noire rôdeuse
Viendra nous trucider.
Les tombes bien rangées
Qui nous voient nous dissoudre,
Riches et gueux mélangés
Pour ne plus en découdre.
Vendant leurs fabliaux,
Qu’ils sont donc accablants
Tous ces prêtres idiots
Qui font juste semblant…
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Commentaires
bonjour Philippe,
on dit qu'il y a un mystère. Celui de ce qu'on devient après la mort, cette mort qui nous fait peur. Alors on se raconte des histoires. On nous raconte des histoires. mais on fait tous semblant, y compris le grand prêtre. Dans ce texte , croire semble être une hypocrisie. La vision est noir, mais les yeux ouvert..." et oui on meurt et après ? mystère avec toute ma plus sincère amitié pour toi philippe monette
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Dimanche 13 Novembre 2016 à 17:50
Prêtres et religions sont infiniment humains... Ils ne valent pas mieux que tous les grigris du monde. Une tentative d'autosuggestion pour se persuader que la mort n'est que simple passage pour des terres autrement généreuses que la nôtre...
Merci Monette
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Tout est dit.
Une fois gisants, peu nous chaura du reste...
Bizatoi !-
Dimanche 13 Novembre 2016 à 17:52
Merci Nina, ce fatalisme est peut-être la meilleure antidote.
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L'automne nous abreuve de belles couleurs en nous conduisant à l'enterrement des feuilles mortes avant l'endormissement hivernal.
Tant que nous sommes vivants restons vigilant. Ne nous laissons pas endormir.
Bon dimanche Philippe
Amitié Poète
Je ne suis même pas sûr d'avoir ce choix... Merci de ton passage Jacqueline