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Réa...
En hommage à tous les soignants.
Merci à vous toutes et à vous tous !
Crédit photo surimpression : Rue89
Si le lecteur bleu apparaît ci-dessus, vous pourrez écouter le texte en audio
Le silence et la nuit
Se sont vêtus d'angoisse,
Fourmilière obstinée
S'y dévouent les soignants.
Vous n'apercevrez pas
Leurs ombres laborieuses
Car, pour les soulager,
Nous voilà confinés.
Ravalant leur colère
Ils s'enivrent de tâches.
Ceux-là, oui je le jure
Nous sont indispensables.
J'entends le Président
Leur jouer du violon,
Qui donc pourrait le croire?
Il s'est déshonoré.
Mais l'hôpital ronronne
Tel un monstre tranquille,
Dans son ventre blanchi
Des vies s'accrochent encore.
Les machines radotent,
Affichent sans remords
Les constantes affolées
De patients endormis.
Certains sont sur le quai
En totale inconscience,
Pour ce fatal voyage
D'où l'on ne revient pas.
D'autres plus vigoureux
Pourront se réveiller
Sauront-ils nous convaincre
De revivre autrement?...
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Commentaires
Ton poème Philippe avec ses mots si justes pour parler des maux dont les humains sont assaillis ne peux que me bouleverser
Quand la planète hurlait sa douleur elle nous envoyait des avertissements. J'ai chaud j'étouffe écoutez moi et le monde continuait à tourner.
Les alertes ne les atteignaient pas.
Et maintenant les humains crient à leur tour "J'ai chaud j'étouffe"
Comme les pompiers et autres veilleurs les personnels de santé s'activent à notre chevet et la pandémie met en avant notre incurie. L'humanité brule et nous manquons d'eau.
Oui j'ai honte quand le Président Macron promet promet caresse dans le sens du poil ces femmes et ces hommes de courage et de coeur.
Alors quand ils auront pour nous vaincu le terrible virus il faudra remettre les pendules à l'heure pas celle de l'été mais de l'équité.
Merci Poète
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Vendredi 27 Mars 2020 à 16:30
Merci à toi Jacqueline, j'ai écrit un autre poème sur le thème que tu décris. Ce n'est pas le coronavirus le nuisible, c'est l'homme.
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bonjour phillippe
Merci beaucoup pour ces mots hurlants de vérité..Une vérité qui fait mal. que, parfois, il faut choisir qui doit vivre.
Tout est encore plus terrible lorsque nous n'avons même plus la possibilité d'accompagner nos souffrants et nos morts.
Triste printemps. sincère amitié mon ami phillippe,,,, monette-
Dimanche 29 Mars 2020 à 16:34
Merci beaucoup Simone... Prends soin de toi.
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Un sacerdoce...
Respect.
Tou à fait, bises