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Juste mal
D’un trouble fallacieux
Pincement
Entêtant
Ici
Se joue
L’attente…
Juste inquiet
D’un futur en impasse
Un sanglot
Hoquetant
Ici
Se joue
La trouille…
Juste sûr
D’un arrêt de l’arbitre
Un soupir
Retenu
Ici
Se joue
La fin…
Juste froid
D’un cafard empêché
Chair de poule
Insolente
Ici
Se joue
La mort…
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Se suivent les ruelles,
En leste tarentelle,
Quelques notes de pluie
Sur la portée des songes…
Se découvre une sente
Qui danse la courante,
Étoiles en tutu
Aux guinguettes lunaires…
Et peut-être une piste
Qui se tortille en twist,
Un bien joli lacet
Pour nouer le bonheur…
Puis un dernier sentier
Sur un air de reggae,
La mer en symphonie
Sous les ordres du vent…
Étourdi, je chemine
Sur quatre temps de plinn,
C’est la fête en mon âme
Je m’en vais… Je n’sais où…
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Se répandent ces mots,
Comme des gouttes d’huile,
Venues oindre les maux
Que le monde distille.
Ils sont tendres ou violents,
Séduisants, menaçants,
Tel marché insolent
Avec un Dieu absent.
Parfois même, ils se chantent,
Acception insolite
De psaumes qui enchantent
L’espoir des prosélytes.
Absconses paraboles,
Abreuvées de lumières,
Deviennent des symboles
Qui ne sont que chimères.
Où prière profane
De l’homme qui titube,
Persuadé qu’il se damne
Près de fourbes succubes.
Fragiles comme yèbles
Et tristes pénitents,
Que les hommes sont faibles
Quand arrive l’Instant…
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Un soleil emballé
Qui s’émeut, chlorophylle
Et sous l’arbre étalé
L’ombre du pédophile.
Là, se noie une larme,
Dans un relent de sueur.
Le trouble, pour seule arme,
Fait de lui le tueur.
La mousse encore fraîche
Très lentement s’abreuve,
Quand l’humus un peu rêche
Vient attiser l’épreuve.
Sous la fadeur du ciel,
La parade barbare,
Effrayante et cruelle,
D’ignominie se pare.
L’infamie sans substance,
Le remords volubile,
Gravent ici leur sentence
D’un sceau indélébile.
Ni les jours ni les nuits
Ne pourront l’effacer.
Jusqu’ au bout de l’ennui,
Le mutisme angoissé.
Est-ce là une idée ?
Les oiseaux se sont tus,
Peut-être intimidés
Par l’enfant dévêtu…
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Un jour, ces villages, aujourd'hui touristiques, pourraient perdre leur âme...
Glisse déjà le flux
Sur la plage ravie,
C’est un sang qui afflue
Comme souffle de vie.
Sur le sable râpeux,
Des barques se réveillent
Et dodelinent un peu,
Tirées d’un doux sommeil.
Puis les brumes s’effacent,
Semblent se soulever,
Quand l’onde bleue se froisse
Sous la brise levée.
Fi ! De l’imaginaire,
Ce lieu est bien vivant,
Juste un jour ordinaire,
Sans hordes d’estivants.
Toi ! L’île séculaire,
Tes maisons dorment encore,
Le village s’éclaire,
Dis-moi, qu’il n’est pas mort…
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