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Je suis le p’tit poème
Venu de Poésie
Celui qui dit : je t’aime
Qui rit et puis rosit
Je suis le p’tit poème
Dans le ciel bleu des rêves
Mille comètes sème
Au zéphyr qui se lève
Je suis le p’tit poème
Parfois un peu moqueur
Le bonheur pour emblème
Mais surtout très bon cœur
Je suis le p’tit poème
Six notes de musique
Un ballet de phonèmes
C’est aussitôt magique
Je suis le p’tit poème
Avenant et léger
Innocent et bohème
Douceur à partager
Je suis le p’tit poème
Jongleur de pirouettes
Que j’en étonne même
Mon papa le poète…
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Merci Awena...
Étrange clair obscur
Où les ombres se chassent
Sur le tapis des âmes
Qui s’envolent aux lunes…
Une bruine trop fine,
Au jour, se désagrège,
Pour juste rafraîchir
Ce matin qui s’ennuie
L’aurore est nonchalante
Et balaie de son stupre
Le famélique estran
Qu’un océan méprise.
Car il s’est posé là,
Ce ressenti soudain,
Pareil à cette mouette
Surgie de nulle part…
Se peut-il que la nuit
Engendre quelquefois
D’autres mélancolies
Que celle qui m’oppresse ?…
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Un grand merci à Awena pour ce délicat accompagnement.
C’est une brume blanche,
Très finement ouatée,
Qui sur l’île s’épanche,
Par la brise portée.
Sont-ce des revenants,
Qui sur la mer étale,
Délaissent le Ponant
Et leurs contrées létales ?
Leurs feux se sont voilés,
Point de barques fantômes
Ou de voiles affalées,
Un horizon de chrome…
Règne ici le silence,
Tout juste entrecoupé
Dans sa molle indolence,
Du cri d’oiseaux huppés
Mais l’on discerne aussi,
Juste de loin en loin,
Discret et indécis,
Du ressac, son refrain.
Groix se laisse couvrir
Sans la moindre frayeur
Comme pour découvrir
Un fantastique Ailleurs…
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D’une plume de brise
J’effleure ton sourire
Qui facétieux m’espère
Tapi dans tes pupilles
Il y souffle caresses
Et promesses légères
Qui sous le bel azur
Augurent nos plaisirs
Nos larmes sont bonheur
Et cascadent sans crainte
Aux rives de ces âmes
Qui ne savent qu’aimer
Des nuages nous couvrent
Et ne sont plus pour nous
Que délicieux écrin
Juste patiné d’or
Ne craignons pas la pluie
Car c’est autant de perles
Qui ici ornementent
Nos ivresses d’un soir…
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Il y a dans mes rêves
Comme un jardin de fleurs
Une fraîcheur de sève
Et pleins d’oiseaux siffleurs
Jamais de ciel tout bleu
J’aime trop les nuages
Leurs lavis onduleux
Leurs figures bien sages
S’y invite la mer
Que je laisse chanter
Ses refrains doux-amers
Son ressac entêté
Le temps des crépuscules
Parvient à s’y figer
Riche et lente bascule
Pour magique apogée
Dans l’écho des pinèdes
Toque parfois la nuit
Son souffle doux et tiède
Ses fragrances de fruits
Il y a dans mes rêves
Comme des pluies d’étoiles
Éternelles et si brèves
Qu’aurores boréales…
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