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Seul, le vent a osé...
Un baiser déposé
Juste au creux de mon âme
Seul, le vent a osé
Me déclarer sa flamme.
Vil chemin tourmenté
Tout là-bas me conduit,
Douloureux, éreinté,
Aux marches de la nuit.
À l'aube du naufrage,
Bruisse ma nostalgie,
Mais son fourbe mirage
Est ici sans magie.
J'entends, je crois, pourtant,
Le discret babillage
De la mer au printemps
Et d'un tendre feuillage.
Une ultime caresse
Sur mon corps affaibli
Lui, qui déjà se presse
Aux portes de l'oubli...
©
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Commentaires
2Françoise MattheyJeudi 18 Janvier 2018 à 22:28Tellement triste. Tes mots me font pleurer...
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Vendredi 26 Janvier 2018 à 04:20
Il ne faut pas Françoise... Des mots pour exorcisme.
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bonsoir philippe ,
quel beau poème, j'en ai aimé le rythme et la douceur. Il y a tant d'amour à donner et recevoir dans ce texte
et bien moi je dis ose !!
tes mots résonnent comme des caresses. Il y a aussi une grande douceur qui transparaît dans tes mots merci philippe pour ce généreux partage monette
Texte pourtant bien nostalgique écrit sur le chemin qui ne mène à nulle part.
Merci d'être passée par là.