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Sidération...
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Les rues semblaient désertes,
Les métropoles exsangues.
Dans l’étrange lucarne,
Les experts bégayaient
Et les masques manquaient…
S’abattit en un soir
Un étrange silence
Tel un voile d'angoisse...
Mais dès le lendemain,
Tout là-haut, dans le ciel
Se montra le soleil,
Toujours un peu curieux…
Il inondait songeur
Des étendues de plages
Soudain devenues vierges.
Il caressait la lande
Où quelques vifs lapins
Incrédules couraient…
Il avait écarté
Après un long hiver :
Quantité de nuages,
Multitude de brumes…
Juste pour observer
Le monde sidéré,
Hier encore arrogant…
Le voilà, désormais,
Se calfeutrant, peureux,
Pour échapper qui sait ?
Au coronavirus...
La nature innocente
Se vêtit de printemps
La saison des amours
Mélodie volatile…
L’infiniment petit
Lui, menaçait de mort
Des humains dont certains
Se prenaient de remords…
Fourbe ennemi sans doute,
Enfant de nos errances
Venu immatériel
Sonner sur notre terre
La fin de la récré...
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Commentaires
Le regard de l'humain, hébété, incrédule...
Mais, normalement, les petites bêtes ne mangent pas les grosses !
Maman le disait toujours... Elle aurait donc menti ?
Non. Mais elle ne savait pas que les jouets de certains pourraient leur échapper.
Je suis triste et en colère.
Bizzz-
Samedi 21 Mars 2020 à 13:47
La colère est mauvaise conseillère m'a-t-on appris aussi... Dans deux mois les choses reprendront comme avant.
merci pour ton commentaire Bizh
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Bonsoir Philippe
Aujourd'hui dans insouciance
Nous aurions fêté le printemps
Des Poètes dans leur temps
Auraient fustigé notre inconscience
Il est venu depuis l'Orient
Réveiller nos conscience
Bousculer nos aisances
Emporté par nos engins volants
Le Poète alerte sachons écouter
Merci
Merci d'être passée me lire fidèle Jacqueline... Je ne sais pas si le poète a un quelconque pouvoir. Il n'est jamais coté en bourse et n'est que membre du Parti du Firmament