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Sur les flancs de granit...
Sur les flancs de granit
La lune peint ce soir
Incitant à la fuite
Les tout derniers brouillards
Elle noie la pénombre
D’un faisceau sans substance
Où flottent quelques ombres
Des âmes en partance
Le ciel pour seul écrin
Leur offre ses velours
Un royaume utérin
Au dais mystique et lourd
Sous la nocturne arcure
De ce froid cauchemar
La roche en clair-obscur
Devient alors grimoire
L’apitoiement trompeur
Que m’apporte la brise
Vient exalter mes peurs
Et flatter leur emprise
Sur la glabre paroi
C’est bien mon corps qui glisse
Assigné au supplice
Exhibé, comme proie…
©
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Commentaires
Je lis. Je pense à la nuit que je viens de passer...
Et je me suis lancée dans un nouveau roman.
Bisous !