• Un noroît si sévère...

    Un noroît si sévère...

     

    Il pleuvait de l’ennui

    Sur notre court chemin.

    Son lourd parfum de nuit

    Moucha nos lendemains.

     

    Lors, le froid se fit aigre

    En ces fades journées,

    Séchant ces plaisirs maigres

    Propres aux roses fanées.

     

    Le souffle diminuait,

    Noyant nos solitudes,

    Amour plus que fluet

    Au vent des habitudes.

     

    Le soir rendit les armes

    Dans l’ombre de nos yeux.

    Resta-t-il quelques larmes

    Pour sceller nos adieux ?

     

    C’est un funeste hiver

    Qui glaça là nos âmes,

    Un noroît si sévère

    Qu’il éteignit la flamme…

     

    ©                         

     

     


  • Commentaires

    1
    Samedi 14 Janvier 2017 à 10:16

    bonjour Philippe ,,,

    toujours ce truc qui emporte la lecture et qui fait qu'on  j'y reste collé  mais la Bretagne reste belle même en hiver !!! mes félicitations à toi, ami poète. attendons tranquillement le printemps  brrrrr !!!
    très chaleureuses amitiés  monette

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