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Un noroît si sévère...
Il pleuvait de l’ennui
Sur notre court chemin.
Son lourd parfum de nuit
Moucha nos lendemains.
Lors, le froid se fit aigre
En ces fades journées,
Séchant ces plaisirs maigres
Propres aux roses fanées.
Le souffle diminuait,
Noyant nos solitudes,
Amour plus que fluet
Au vent des habitudes.
Le soir rendit les armes
Dans l’ombre de nos yeux.
Resta-t-il quelques larmes
Pour sceller nos adieux ?
C’est un funeste hiver
Qui glaça là nos âmes,
Un noroît si sévère
Qu’il éteignit la flamme…
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Commentaires
bonjour Philippe ,,,
toujours ce truc qui emporte la lecture et qui fait qu'on j'y reste collé mais la Bretagne reste belle même en hiver !!! mes félicitations à toi, ami poète. attendons tranquillement le printemps brrrrr !!!
très chaleureuses amitiés monette