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Groix... C’est l’agonie d’un soir...
C’est l’agonie d’un soir
Qui jette sur la mer
Les fleurs d’un reposoir,
Les feux d’une chimère.
Un crépuscule pâle
Qui retient sans allant
Les doux reflets d’opale
Du jour capitulant.
La nuit, bien qu’invisible,
Lâche déjà ses brises.
Des parfums indicibles
Marquent là son emprise.
Des mouettes attardées
Dessinent, un court instant,
Les formes évidées
D’un message inconstant.
Le soleil s’est couché
Laissant cette clarté
Qui lors, semble lécher
Un ciel juste ouaté…
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