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Groix... Je rêvais dérober...
Je rêvais dérober,
Au dais noir de la nuit,
Une lune embourbée
Dans ses brumes de pluie.
Atteintes de tremblote,
Quelques rares étoiles,
Incertaines et pâlottes,
Me surveillaient, glaciales.
Un pin ventripotent
À ma gauche bruissa,
Sous mes pas hésitants
Le sable fin crissa.
La mer m'en est témoin,
Je ne pus la saisir,
La lune néanmoins
Parut là, s'évanouir.
Plongé dans les ténèbres,
L'océan ronchonna
Et sa robe funèbre
Moucha l'île aux grenats...©
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Commentaires
pour toi poète
oui te lire est pour moi un grand plasir et ces petits compliments tu les mérite au centuple ils sont vrais et même trop modeste pour le grandeur de tes mots te lire est un exutoire au moindre de mes chagrins ils m'emportent ailleurs peut être dans une autre vie monette
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Vendredi 8 Juillet 2016 à 14:21
Alors, je suis comblé... Merci.
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Chaque fois, je suis soule charme de ton écriture...
Bises et bon WE !-
Vendredi 8 Juillet 2016 à 14:21
Merci Nina!
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bonjour Philippe
une plume qui écrit magnifiquement bien... je ne m'en lasse pas . j'ai beaucoup aimé !! quel don et quelle sensibilité !
cet écrit m' est étrange et pénétrant (comme un reve...) comme un écho dans la nuit cette voix qui te guide mais j'adore il est glacial, noir, tourmenté, troublant, il est magnifique, merci poète !!! monette
Merci infiniment ! Crois-tu que je mérite tous ces compliments?