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Groix... L’automne à l'agonie...
Tout au bout du chemin,
Je vois la mer qui frise
Quand, pâle parchemin,
Le ciel lâche ses brises.
Ce sont là, les dernières,
Le noroît va fraîchir,
Ses bises rancunières
Lors, pourront s’affranchir.
Les goélands paisibles
Paraissent immobiles,
Une force, indicible,
Les porte, volatile.
Seul l’obscur babillage
Des vagues ordonnées
Anime un peu la plage
Déjà abandonnée.
L’automne à l’agonie,
Chaque journée comptée,
Plonge dans l’atonie,
Ses heures avortées.
Et c’est à poings fermés
Que dorment les maisons
L’île comme assommée,
Craint l’ultime saison…
©
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Commentaires
2Pierre TrillotLundi 9 Novembre 2015 à 09:00
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C'est très agréable à lire, bien écrit , merci pour ce moment
Très bonne journée
Merci beaucoup...