-
Groix... S'élèvent éphémères...
S’élèvent éphémères
Ces brumes inspirées
Qui barbouillent la mer
De leurs voiles éthérés.
Lors, la magie s’installe
Dans son tiède silence
Revêtant l’onde étale
De troublantes essences.
Les couleurs s’aquarellent,
Mêlent l’ocre et l’azur,
Vision intemporelle
Que frise la verdure.
Le chemin, arboré,
S’entrouvre, linéaire,
Tel le porche fleuré
D’un vivant sanctuaire.
Seule, une brise inquiète
Frissonne par instant.
Et tutoie la palette
Du vieux peintre du temps.
©
-
Commentaires