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La casse...
Quelques sombres carcasses
Semblent mortes de trouille,
Il pleure sur la casse
De vraies larmes de rouille.
Dans l’aube fantomale,
Des fougères et des ronces
Drapent tant bien que mal
Ces reliques absconses.
Ô lointaine jeunesse !
Ces mémoires enfouies,
Le temps de la vitesse,
Tout cela s’est enfui.
Plane un épais silence
Ponctué sinistrement
Par la froide insolence
De corbeaux véhéments.
Et dans leur lent voyage,
Juste éclos de la nuit
Même les gris nuages
S’esquivent sans un bruit…
©
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Commentaires
Parfois quelques secondes pour mêler les carcasses. Parfois le destin à quelques secondes près en épargne une.
La photo fait frémir quand au petit matin les nuages s'enfuient apeurés.
Heureuse de pouvoir dire amitié Poète
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Lundi 4 Juillet 2016 à 14:06
En fait la photo est celle de ma voiture un certain 28 octobre 2013 où la mort me croisa et ne voulut pas de moi.
merci de ton passage
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bonjour Philippe
le virtuel se mélange si souvent au réel lorsque, comme ici,tes mots m'y entrennent triste je suis et n'est rien à ajouter à ta belle écriture bien amicalement monette
Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?
Alphonse De Lamartine.