-
Locmaria... Par-delà la fenêtre...
Par delà la fenêtre
Juste le ciel bougon
Horizon de chagrins
Qu’essuient des vitres sales
L’océan qui s’ennuie
Se mouche sur le sable
Le village est transi
Sous ses vieux draps d’ardoise
Il adresse à l’hiver
Son haleine boisée
S’il est soulé de vent
Il ne titube pas
Ses maisons grises boudent
Leurs yeux de bois fermés
Les implorant sans doute
La rue du port sanglote
C’est un jour qui somnole
Le matin et le soir
Fuyants et ombrageux
Se prennent par la main
Déambulent distraits
Vers les atours funèbres
D’une trop longue nuit
Seront-ils là demain ?
©
-
Commentaires