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Lors, il me plairait tant...
File mon vieux chemin
Serti de schiste bleu,
Cours donc jusqu’à demain,
Hâte-toi car il pleut.
Je te vis tout là-bas
Scintiller au couchant
Quand le jour s’embourba
Effaçant quelques champs.
Poursuis-tu ta balade ?
Là, il fait déjà nuit,
La mer me fait aubade,
J’entends venir minuit.
Puis après d’autres heures,
Toquera l’espérance
Et le ciel satineur
Se teindra de garance.
Lors, il me plairait tant
De t’emprunter encore,
De m’offrir du bon temps
Pour mieux narguer la mort…
©
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Commentaires
Quand on a marché sur les chemins quand le plaisir de les parcourir empli encore la mémoire, l'imaginaire ne désire qu'y retourner encore et encore.
Merci de m'avoir permis de cheminer sur ce sentier bucolique
Amitié Poète
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Mercredi 6 Juillet 2016 à 10:59
Oui, je te l'accorde. Les chemins de vie, quant à eux, sont malheureusement sans retour...
merci de ton passage et de ton commentaire.
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bonjour Philippe
que cette image est belle c'est vers celle ci que j'aime me promener chaque phrase est un paysage, et chaque mot une saveur merci poete amicalement monette
Merci, mes textes font souvent référence au chemin de vie, c'est vrai que je suis un grand randonneur... ;-)