-
Seul, m’attend l’inconnu…
L’absurde tintamarre
De ces journées enfuies
Assombrit un passé
Qui se voulait radieux.
Et leur ombre impalpable
Dont mes nuits s’enveloppent,
Allume ses foyers
Sur l’angoissant chemin.
Leurs horribles figures
Grimacent au couchant,
Suspendues à des chênes
Dont les cordes m’attendent.
Pizzicato soûlant
Que celui de ces pluies
Arrivées par la mer
Et qui braillent en ce soir.
L’aube me fait faux bond,
Écartelée sans doute
Entre jour et ténèbres.
Seul, m’attend l’inconnu…
©
-
Commentaires