-
Sur les chemins d'ailleurs...
Sur les chemins d’ailleurs
Mes désirs violentés
Insultent là le soir
Il y fait déjà sombre
J’entends claquer la porte
Aux rives de mon âme
Psaume d’un souvenir
Ou d’une joie trop lasse
Il se peut que s’essoufflent
Ces rires qui pourtant
Fleurissaient au matin
Et que je n’entends plus
Mes vieilles gourmandises
Sont venues avant-hier
Tristement me conter
Leurs plaisirs disparus
Est arrivé le temps
Des jadis, des naguères
Même la nostalgie
A voilé mes sourires
Étendu, là, fragile
Sur ma couche chagrine
Compter les heures froides
Brûler d’une aube neuve…
©
-
Commentaires
Le sablier du temps, lentement, inexorablement, laisse couler les heures, les moments, les années...
Un jour on s'aperçoit qu'il en reste trop peu.
Carpe diem !