-
Tas de bois...
La nuit s’est aveuglée
De vieux rêves abscons
D’invisibles pluies fines
Lavandières étonnées
D’un jardin mutilé
Gueule ouverte une ornière
S’est gavée de cette eau
Qui cherchait son chemin
Allez savoir pourquoi
Le vent en prit ombrage
Une nouvelle fois
Contrarié et grognon
Se leva violemment
Balaya la campagne
Un long chêne un peu gauche
Tout enlierré de feuilles
S’affala foudroyé
Embrassant lourdement
Un bitume fuyant
Il comprit néanmoins
Qu’aux premières lueurs
Il serait tas de bois
©Ph Dagorne
-
Commentaires