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Un triste crépuscule...
Un triste crépuscule
Que celui qui me laisse
Haletant et sans forces
Presque au bout du chemin.
Les nuages s’égarent
Et gomment sans conscience,
Les flancs insoupçonnés
De volcans assoupis.
Si le ventre me brûle,
C’est qu’il blesse mon cœur,
Mon souffle se fait court,
Moite, le vent s’en moque.
Résonnent en ma mémoire,
Des flonflons d’autrefois,
Les émois surannés
D’une enfance avortée.
Leur décompte m’obsède,
Tel battant sur mon âme,
Monotone et funèbre,
Sonne déjà mon glas…
©
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Commentaires
Toujours de jolis mots pour un beau texte, fut-il triste... ;) B|