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Groix... C’est un soir désœuvré...
C’est un soir désœuvré
Presque muet et grisâtre
Il s’habille de nuit
Dans le ciel effacé
Hébété je contemple
Ce grand disque d’eau noire
Mille pointes de pluie
M’y soupirent une fugue
L’île est en noir et blanc
Ses mâchoires de pierres
Paraissent s’abreuver
Au dernier flux du jour
Lors les brumes s’invitent
S’y lèvent les angoisses
Le vent depuis longtemps
Est parti jouer ailleurs
Pourtant je n’ai pas froid
Quand j’écris sur le sable
Ma confidence ultime
Que des vagues liront
Porteront je l’espère
Ma mystique missive
Aux âmes éplorées
De ne pouvoir me dire…
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Commentaires
De ne pouvoir te dire ?
Tu as de belles images, malgré la mélancolie évidente.
Bisous.