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Groix... Il s'épuise d'ennui...
Il s’épuise d’ennui
Ce ciel sans horizon
Qui espère en la nuit
Pour quitter sa prison
C’est un ciel barbouillé
Qui étouffe ses pleurs
Un infini brouillé
De brises sans chaleur
Oui, c’est un ciel trop las
Qui ne peut s’exprimer
Sur l’onde sans éclat
Des aurores embrumées
Des voiliers somnolents
Glissent comme aspirés
Par le voile accablant
De bruines enivrées
Il imprègne le port
Où l’air et l’eau se mêlent
Myriade de spores
Suspendues, perpétuelles…
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Commentaires
Toujours un ravissement de le lire.
Une pause de douceur bienvenue dans cette journée affairée.
Bisous !