• Groix... L'on pourrait bien penser...

    Groix... L'on pourrait bien penser...

     

    L’on pourrait bien penser

    Que le temps s’y ennuie

    La brise est paresseuse

    Et le soleil oisif

     

    Là, quelques vieilles cimes

    S’abreuvent à l’azur,

    Un lagon bleu métal

    Quelques soupçons de lait

     

    Et puis, juste en dessous

    La mer qui va et vient

    Fait la cour aux rivages

    Pour mieux jouer les farouches

     

    Enfin là tout au bout

    Ils s’unissent enfin

    L’onde bleue et le ciel

    Pour des noces radieuses

     

    Sur la table dressée

    Une nappe émeraude

    Des oiseaux invités

    Commensaux des Courreaux

     

    Parfois, jusqu’à la plage

    Tombe un tapis fleuri

    Même le bel Orient

    N’en a pas de semblables

     

    À vrai dire moi je trouve

    Que cette île qui flâne

    A quelque chose à voir

    Avec le paradis

     

    Mais alors dites-moi

    Quel bon dieu en goguette

    Aurait pu déposer

    Une île en cet endroit ?…

     

    ©

     


  • Commentaires

    1
    Pierre
    Lundi 16 Février 2015 à 10:43

    Dieu a déposé cette île au paradis comme les muses t'ont abreuvé de jolis mots assemblés en arc-en-ciel.....

    2
    Lundi 16 Février 2015 à 16:06

    Joliment dit, superbement écrit.
    Mazette... que c'est beau !
    Bisous !

    3
    Lundi 16 Février 2015 à 17:10

    Merci l'ami Pierre, je ne sais pas si tout est vrai mais c'est joliment bien dit...

    Merci aussi Nina... Bisous

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