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Ils se disent socialistes...
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La douleur, la misère,
Les choquaient à tel point
Qu'ils mimaient la colère
Révoltés, mais, de loin.
Contre l'argent, en rage,
Se disaient progressistes
Ils prônaient le partage
Se voulaient humanistes.
Ils chantaient l'utopie
Les rêves du grand soir
Ils grondaient de dépit
Au moindre désespoir.
Ils en ont fait rêver
Avant quatre vingt un,
Un peuple s'est levé
Et puis, tout ça pour rien.
Ils ont rompu le charme
Et flatté le cynisme
Vendent même des armes
Au nom du socialisme...* En musique d'accompagnement : l'hymne du parti socialiste écrit en 1977...( Paroles de Herbert Pagani et musique de Mikis Théodorakis)
Écoutez bien les paroles après avoir lu mon texte. Ça laisse pour le moins rêveur, il y a là comme un relent de forfaiture.
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Commentaires
Quand l'espoir déçu et trahi mène au désespoir ... tout est possible.
Beau poème hélas emprunt de réalisme.
Belle soirée Philippe
Bisous
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Dimanche 19 Février 2017 à 22:52
Je l'aurais bien dédié à mon camarade Jean Yves Le Drian... Trahison!
Tant pis, ils nous auront préparé le pire...
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Herbert était mon ami. Il y croyait de moins en moins...
Bisous !
Ben oui, comment ne pas se sentir trahi ? Merci de ta lecture...