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La tache...
Sur mon cœur et sans bruit,
Je vis courir une ombre,
Tel un voile de suie,
Teinté de néant sombre.
Ce crêpe noir infâme
À l'acception désuète
Vint recouvrir mon âme
D'une langueur muette.
Le vent s'était enfui
Pour ne point l'embrasser
Espérant que des nuits
Puissent encor' l'effacer.
Mais rien n'y fit je crois
Et l'abjecte souillure
Vite saoulée d'effroi
Fut plus têtue que chiure.
Il était une fois :
Une honte aigre douce,
Échappée d'un sous bois
Aux fragrances de mousse...©
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Commentaires
merci philippe , en effet ce n'est pas que j'étais inquiète mais je me posais des questions du syle comment ce fait il que ??? c'est tellement un petit moment de plaisir de venir le matin découvrir tes écrits et celui ci m'a sans le savoir parut bien particulier je vais te souhaiter une douce journée et t'envoie toute ma plus sincère amitié monette
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bonjour Philippe
chacun de tes poèmes contient des questionnements, des routes à prendre et une envie formidable de vivre avec la poésie ,et je m'y plonge comme je plonge dans un livre !!! mon plus grand plaisir !! merci à toi et belle journée et toute ma plus sincère amitié !! monette
Merci Monette, je suis heureux que tu aies trouvé le chemin de mon blog sans passer par mon profil Facebook. En effet, ce texte, très personnel et pour moi très douloureux, je n'ai pas souhaité le publier sur le réseau.
La gestion des commentaires en ligne sur Facebook n'est pas toujours aisée. Bonne journée à toi!