• Ô vieille confidente...

    Ô vieille confidente...

     

    Je sais que tu es là

    Sur le seuil de la porte

    Sournoise et sans éclat

    Comme tu m’insupportes

     

    Si longues sont mes nuits

    Que me coucher m’angoisse

    Avant, après minuit

    Jamais tu ne t’effaces

     

    Je te sens te blottir

    Dans les rides des draps

    Pour mieux m’assujettir

    Me piéger tel un rat

     

    Ô vieille confidente

    Oublie-moi donc ce soir

    Ma douleur obsédante

    Pourrais-tu donc surseoir ?

     

     

    ©


  • Commentaires

    1
    Poète agathoise
    Dimanche 26 Octobre 2014 à 15:34

    Ah cette lune, présente ou absente, sempiternelle...
    Éternelle !
    Bisous !

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