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Ô vieille confidente...
Je sais que tu es là
Sur le seuil de la porte
Sournoise et sans éclat
Comme tu m’insupportes
Si longues sont mes nuits
Que me coucher m’angoisse
Avant, après minuit
Jamais tu ne t’effaces
Je te sens te blottir
Dans les rides des draps
Pour mieux m’assujettir
Me piéger tel un rat
Ô vieille confidente
Oublie-moi donc ce soir
Ma douleur obsédante
Pourrais-tu donc surseoir ?
©
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Commentaires
Ah cette lune, présente ou absente, sempiternelle...
Éternelle !
Bisous !