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Par ce cri silencieux...
Dans un corps de vieillard
Que les douleurs assaillent,
Il est, c’est bien étrange,
Ce tout petit enfant
Naguère si enjoué.
Mais, ce candide môme
Se retrouve aujourd’hui
Submergé, saturé
D’images surannées.
L’inconscient se fracasse
À la scélératesse
D’une lame de fond.
Jaillissent sans contrôle
Les ombres du passé
Qui lors le terrassèrent.
Le tout petit garçon
Voit ses traits se brouiller
Oppressé, foudroyé,
Par ce cri silencieux,
Un hurlement aphone,
Une plainte avortée,
Inaudible à chacun,
Il gueule l’indicible…
©Ph Dagorne
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