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Bonjour,
Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog "Houles Intimes". Vous y découvrirez poèmes et illustrations qui sont un peu mes états d'âme d'un instant ou de toujours. Cohabitent ici des textes très personnels et aussi bien sûr, ceux qui me sont inspirés par ce petit paradis que j'habite et qui est l'île de Groix.
Un recueil publié en juin lui est d'ailleurs consacré. Il rassemble, sur 120 pages : poèmes et photos décrivant l'île au travers de ces belles quatre saisons...
Quatre Saisons en l'île de Groix
J'ai commencé à publier en avril 2007 sur un blog qui était alors hébergé chez "Overblog". Ce blog existe toujours.
Je l'ai quitté pour fuir la publicité que cet hébergeur m'a un jour imposé et que je n'acceptais pas. Je suis bien naïf, le nouvel hébergeur s'y est aussi soumis au bout d'une année. Elle y est moins envahissante pour le moment.
Merci de votre visite...
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Par Philippe Dagorne le 14 Mai 2024 à 00:09
Photo Gwendal Martine le Pévédic
montage personnel
Il est enfin venu
Le joli mois de mai
Se nicher joliment
Tout au cœur du printemps
Journées des renaissances
Où la flore et la faune
S’unissent tôt matin
C’est la fête des sens
Et pourtant sur mon âme
Tombe une neige sale
Des flocons bien trop lourds
Par mes larmes mouillés
Vingt-six mois sont passés
Le vide s’accentue
Tantôt vertigineux
Tantôt ensorcelant
Je tente alors craintif
De m’en exonérer
Voire de m’enivrer
De mots et de musiques
Une évasion fugace
Une fuite en avant
Le passé me retrouve
Et dicte mon futur
Bientôt viendra l’été
Allez-donc festoyer
Moi, mon cœur, je le sais,
Restera en hiver…
©Ph Dagorne
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Par Philippe Dagorne le 10 Mai 2024 à 11:41
Le temps était si beau,
Je ne peux l’oublier,
Cette chambre anonyme,
Baignée par le soleil
Et sa porte entrouverte.
Tu venais de sortir,
J’aurais pourtant voulu
Une dernière fois
Te saluer encore.
Mais, très discrètement,
Avant que je n’arrive,
Toi, tu appareillais…
Ce funeste dix mai,
Je ne peux l’oublier,
Pourtant les années passent.
Je revois cependant
Ton vieux corps supplicié
À tout jamais figé.
J’aime ici à penser,
Que ton âme enfin libre,
Nous assiste depuis,
Petit fils retrouvé,
Maman à tes côtés,
Heureux, qui m’attendez…
Sept années écoulées,
Je ne peux t’oublier.
Douloureuses souvent,
Barbouillées quelquefois,
Je les sais qui se traînent.
Combien d’autres m’attendent ?
Elles seront pluvieuses,
Même si ce dix mai
Le ciel était radieux.
Un printemps explosait
Chants d’oiseaux, jolies fleurs,
Comme un signe d’espoir…
©Ph Dagorne
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Par Philippe Dagorne le 7 Mai 2024 à 19:06
Les herbes folles dansent
Tout le long du chemin.
Des fleurs, en abondance,
Mêlant or et carmin
Ourlent son fin parcours.
Croyez-vous qu’il se presse ?
Non, jamais il ne court.
Il s’en va, sans paresse.
Un chemin, parchemin,
Où s’inscrivent nos pas
Mais, qui déjà demain,
Ces traces, effacera.
Un sentier, une sente,
Entre deux gris rochers
Puis, une grande pente,
Il s’y fera tranchée.
Lors il repartira
Batifoler un peu,
Enfin, il se perdra
Dans le sable râpeux
D’une crique sauvage
Qui se dore lovée,
Toute nue et bien sage,
Le chemin l’a trouvée…
©Ph Dagorne
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Par Philippe Dagorne le 29 Avril 2024 à 19:03
Allez! Danse la mer,
Je te vois, gourgandine,
Tournoyer aux figures
Que t'impose le vent.
Je vois même voler
Tes jupons de dentelles
Qui s’imprègnent un instant
Aux rayons du soleil.
Tu constelles le ciel.
Ô oui ! Danse le vent,
En ce temps suspendu,
Là, vous êtes les seuls
À caresser légers
L'ocre de la piste.
Quelle étrange musique
Vous offre ainsi son rythme
Juste parfois ponctué
Du vivat des oiseaux ?
Rien que pour moi, dansez !
Au froufrou délicat
D’oyats dodelinants.
Ils semblent ici flotter
Au tempo de l’aubade
Éole et l'océan,
En ce soir ordinaire,
Loin des bruits domestiques,
Vont à la nuit s'aimer…
©Ph Dagorne
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Par Philippe Dagorne le 27 Avril 2024 à 15:10
Fragrances d’allégresse
Au vent de la raison
Enivrez les esprits
De tous les vas-t-en guerre
Et soufflez leurs frontières
Le chant des aubes froides
Portera les étoiles
Au zénith de l’espoir
Et la voûte du ciel
Éclaboussée de feux
Éclairera sans fin
Nos fêtes planétaires
Ce n’est plus le soleil
Qui nous réchauffera
Mais la fraternité
Entre tous les humains
L’amitié, le partage,
La solidarité
Lors l’unique cadence
Qui nous fera marcher
Sera les pulsations
De nos cœurs apaisés
Une vie c’est si peu
Alors partageons-la
D’abord à nous aimer
Puis à nous entraider
©Ph Dagorne
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