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Par Philippe Dagorne le 9 Novembre 2014 à 19:05
*Entretien de François Goulard dans le quotidien Ouest-France du 8 novembre 2014.
Supplique au président du conseil Général du Morbihan et président directeur général de la compagnie des ports du Morbihan (Qui a dit cumul ? où ça ?)
Il se dit même que l’an prochain, il se verrait bien Duc de Bretagne…
Combien de fois dis-moi
Ouvres-tu donc ta bourse
Toi le grotesque roi
Que jamais l’on ne trousse ?
Une île François Goulard
N’est pas une réserve
Et ce n’est pas hasard
Si les îliens s’énervent
Près de quarante euros
Tu voudrais nous taxer
Pour franchir les Coureaux
Non ! Là, c’en est assez !
Et tout autant d’argent
Pour Belle île, Houat, Hoëdic
Gâter ton entregent
N’est pas démocratique
Même le « Pass-îlien »
Tu le prétends modique
Six euros n’est pas rien
Quand on manque de fric
Toi, nanti, triste sire
Et ta fourbe piétaille
Allez-vous faire reluire
Vous n’êtes que canailles…
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Par Philippe Dagorne le 9 Novembre 2014 à 03:52
Je t’ai voulue classique
Sur tes six temps, posée
Intuitive et légère
Vêtue de brises et d’iode
Je t’ai rêvée sauvage
Dans tes secrets, cachée
Timide et réservée
Baignée de mon passé
Je t’ai souhaitée limpide
Dans ton lit, étonnée
Pétillante et rapide
Sirène ou bien étoile
Je t’ai cueillie candide
Apaisante et discrète
Offerte en thérapie
De maux impénétrables
Je t’aimerai ma belle
Là, sur mon horizon
Évanescente et vive
Ma poésie, mon âme…
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Par Philippe Dagorne le 7 Novembre 2014 à 03:32
Sur les flancs de granit
La lune peint ce soir
Incitant à la fuite
Les tout derniers brouillards
Elle noie la pénombre
D’un faisceau sans substance
Où flottent quelques ombres
Des âmes en partance
Le ciel pour seul écrin
Leur offre ses velours
Un royaume utérin
Au dais mystique et lourd
Sous la nocturne arcure
De ce froid cauchemar
La roche en clair-obscur
Devient alors grimoire
L’apitoiement trompeur
Que m’apporte la brise
Vient exalter mes peurs
Et flatter leur emprise
Sur la glabre paroi
C’est bien mon corps qui glisse
Assigné au supplice
Exhibé, comme proie…
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Par Philippe Dagorne le 3 Novembre 2014 à 03:28
J’entends battre il me semble
Le cœur lourd de la nuit
C’est un écho qui tremble
Pour un spectre éconduit
Écœurant, redondant
Reste toujours ce souffle
Un ressac obsédant
Qui jamais ne s’essouffle
Ô peur, morne maîtresse
Tes sortilèges ultimes
Se jouent de ma détresse
De mes révoltes intimes
Cris étouffés peut-être
Mais qui lors m’entendra
La lune à la fenêtre,
La touffeur de mes draps ?
Antichambre sans doute
Du trépas annoncé
Me reste alors la route
D’un futur effacé…
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Par Philippe Dagorne le 1 Novembre 2014 à 03:02
J’ai vu bien trop de nuits
Qui battaient la campagne,
Enchaînant leur ennui
Dans un étrange bagne.
J’ai vu leurs forteresses,
Dressées sur la souffrance,
Gavant leur sécheresse,
Par les pires outrances.
J’ai vu leurs cauchemars,
Qui affûtaient des armes,
En larguant les amarres
Sur une mer de larmes.
J’ai vu leurs faux matins,
Qui jouaient aux aurores,
Gaspillant un butin
Pour des ciels de faux or.
J’ai vu leur fatuité,
Pernicieuse et malsaine,
Jusqu’à l’absurdité,
Tout simplement humaine…
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