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Par Philippe Dagorne le 29 Août 2015 à 03:04
Une tendre caresse,
Le baiser d’une plume,
Ô profonde allégresse
Qui en mon cœur s’allume.
L’esprit de douces brises,
Enivrées de fragrances
Distillées sous l’emprise
De leurs folles errances.
Puis l’écho éphémère
D’une aubade irréelle,
C’est devant moi, la mer
Qui épouse le ciel.
L’île porte ce voile
Qui sied aux épousailles
Et sa nuée d’étoiles
Brille comme médailles.
Une nuit amnésique,
Où tout n’est plus que fête,
Bruissent mille musiques
En harmonie parfaite…
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Par Philippe Dagorne le 25 Août 2015 à 03:24
Un couchant ineffable
S’abreuvait de vermeil,
Étendu sur le sable,
Je n’avais pas sommeil.
La nuit, belle gitane,
Est venue me border,
Et la brise océane
Ne s’est pas attardée.
Vision arachnéenne,
À la frivole toile,
Son fin voile d’ébène
S’est constellé d’étoiles.
.
Des plaintes volatiles,
La mer juste froissée,
Des fragrances subtiles,
Ont voulu me bercer.
Même un rêve impatient
Se tenait en éveil
Mais moi, décidément,
Je n’avais pas sommeil.
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Par Philippe Dagorne le 23 Août 2015 à 03:21
Il pleut ma belle amie,
Au jardin de nos rêves,
Ce crachin d’infamie
Que nul souffle ne lève.
Il pleut continûment,
Les larmes qui se brouillent
Emportent tristement
L’espérance bredouille.
Disparaît l’horizon
Délayé, il s’efface.
Et transforme en prison
La plage sans audace.
Il pleut depuis des heures
Dans cet épais silence,
Qui étouffe mes pleurs,
Tenace et sans violence.
Il pleut ma belle amie,
Je suis là, accablé,
Quelle étrange anémie
En ce soir si troublé…
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Par Philippe Dagorne le 19 Août 2015 à 03:24
Au pied de l’olivier,
Laisse courir tes doigts
Sur le pâle clavier
De nos troubles émois.
Une douce comptine,
Juste pour s’enivrer,
Telle haleine enfantine
D’une brise enfiévrée.
Elle invite à la danse,
En son souffle enjôleur,
Les suaves confidences
Des plus exquises fleurs.
Tout là-haut, je devine,
Sous son voile de tulle
Aux teintes cristallines,
Un songe funambule.
Lui seul, nous offrira
Le si précieux sésame
Qui pourra, je le crois,
Désenchaîner nos âmes…
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Par Philippe Dagorne le 17 Août 2015 à 03:35
Aux rêves barbouillés
D’un improbable été,
Je me suis égayé
Puis, je l’ai regretté.
Je suis allé cueillir
Aux jardins de mon âme
Quelques fleurs, des sourires,
Les notes d’une gamme.
Étranges vocalises,
Des oiseaux sans visages
Ont éclairé la brise
De gazouillis peu sages.
Seul, l’océan dormait,
Au chant d’une onde étale,
Espérant désormais
Des voiles pour pétales.
Même les nuits brillaient
D’étoiles en partance
Sur le velours douillet
D’un ciel plein d’espérance.
Mais les rêves s’enfuient,
Illusoires mirages,
Et, reviennent les pluies
D’un angoissant orage…
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