• Groix... Une nuit amnésique...

     

    Une tendre caresse,

    Le baiser d’une plume,

    Ô profonde allégresse

    Qui en mon cœur s’allume.

     

    L’esprit de douces brises,

    Enivrées de fragrances

    Distillées sous l’emprise

    De leurs folles errances.

     

    Puis l’écho éphémère

    D’une aubade irréelle,

    C’est devant moi, la mer

    Qui épouse le ciel.

     

    L’île porte ce voile

    Qui sied aux épousailles

    Et sa nuée d’étoiles

    Brille comme médailles.

     

    Une nuit amnésique,

    Où tout n’est plus que fête,

    Bruissent mille musiques

    En harmonie parfaite…

     

     

     

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  • Je n'avais pas sommeil...

     

    Un couchant ineffable

    S’abreuvait de vermeil,

    Étendu sur le sable,

    Je n’avais pas sommeil.

     

    La nuit, belle gitane,

    Est venue me border,

    Et la brise océane

    Ne s’est pas attardée.

     

    Vision arachnéenne,

    À la frivole toile,

    Son fin voile d’ébène

    S’est constellé d’étoiles.

    .

    Des plaintes volatiles,

    La mer juste froissée,

    Des fragrances subtiles,

    Ont voulu me bercer.

     

    Même un rêve impatient

    Se tenait en éveil

    Mais moi, décidément,

    Je n’avais pas sommeil.

     

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  • Il pleut ma belle amie...

     

    Il pleut ma belle amie,

    Au jardin de nos rêves,

    Ce crachin d’infamie

    Que nul souffle ne lève.

     

    Il pleut continûment,

    Les larmes qui se brouillent

    Emportent tristement

    L’espérance bredouille.

     

    Disparaît l’horizon

    Délayé, il s’efface.

    Et transforme en prison

    La plage sans audace.

     

    Il pleut depuis des heures

    Dans cet épais silence,

    Qui étouffe mes pleurs,

    Tenace et sans violence.

     

    Il pleut ma belle amie,

    Je suis là, accablé,

    Quelle étrange anémie

    En ce soir si troublé…

     

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  • Au pied de l'olivier...

     

    Au pied de l’olivier,

    Laisse courir tes doigts

    Sur le pâle clavier

    De nos troubles émois.

     

    Une douce comptine,

    Juste pour s’enivrer,

    Telle haleine enfantine

    D’une brise enfiévrée.

     

    Elle invite à la danse,

    En son souffle enjôleur,

    Les suaves confidences

    Des plus exquises fleurs.

     

    Tout là-haut, je devine,

    Sous son voile de tulle

    Aux teintes cristallines,

    Un songe funambule.

     

    Lui seul, nous offrira

    Le si précieux sésame

    Qui pourra, je le crois,

    Désenchaîner nos âmes…

     

     

     

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  • Illusoires mirages...

     

    Aux rêves barbouillés

    D’un improbable été,

    Je me suis égayé

    Puis, je l’ai regretté.

     

    Je suis allé cueillir

    Aux jardins de mon âme

    Quelques fleurs, des sourires,

    Les notes d’une gamme.

     

    Étranges vocalises,

    Des oiseaux sans visages

    Ont éclairé la brise

    De gazouillis peu sages.

     

    Seul, l’océan dormait,

    Au chant d’une onde étale,

    Espérant désormais

    Des voiles pour pétales.

     

    Même les nuits brillaient

    D’étoiles en partance

    Sur le velours douillet

    D’un ciel plein d’espérance.

     

    Mais les rêves s’enfuient,

    Illusoires mirages,

    Et, reviennent les pluies

    D’un angoissant orage…

     

     

     

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